Soin infirmier spécifiques – Infirmières en cabinet et à domicile à Reims
Les infirmières à Reims sont qualifiées et expérimentées pour l’administration de soins dits spécifiques (perfusion, sonde, antibiothérapie par voie intraveineuse…). Le cabinet infirmier accompagne ainsi les patients sujets à une maladie chronique (diabète, chimiothérapie…), les personnes de retour d’hospitalisation ou encore les personnes âgées. Les infirmières libérales peuvent ainsi réaliser les actes palliatifs et curatifs nécessaires au confort et bien-être du patient (administration des soins, alimentation entérale et parentérale…). Dans tous les cas, l’intervention des infirmières fait suite à la prescription du médecin traitant.Situé au 37 rue des Capucins à Reims, le cabinet Faurie-Cheick déploie également ses deux infirmières au chevet des patients dans l’incapacité de se déplacer. A savoir, elles se déplacent dans une limite de 5 km aux alentours. Pour toute prise de rendez-vous ou renseignement, n’hésitez pas à prendre contact. Elles exercent 7j/7, de 6 h 30 à 19 h 30.
Les soins du patient sous chimiothérapie

La chimiothérapie peut être réalisée à l’hôpital ou en cabinet infirmier, pour une durée de 30 à 60 minutes, puis le patient peut rejoindre son domicile à la fin de la perfusion. Au cas où le patient ne peut pas se déplacer, la chimiothérapie est réalisée à son domicile.
Le suivi du patient est réalisé par une équipe soignante, dirigée par le médecin traitant. Les infirmières ont pour attribution de préparer et de surveiller le déroulement de chaque séance de chimiothérapie. L’efficacité du traitement, la réaction physique du patient, les effets secondaires pouvant se produire (nausées, chute des cheveux, inflammation de la bouche, maux de ventre…) sont attentivement examinés. L’infirmière informe le patient des effets indésirables de la chimiothérapie, le conseille et l’accompagne durant le traitement. À noter qu’à la fin de la chimiothérapie, le patient peut être suivi durant une certaine période afin de s’assurer de la rémission de la tumeur.
Les soins du patient diabétique
Le patient diabétique fait l’objet d’un suivi médical continu. En principe, lorsque le patient peut adapter son mode de vie à son état de santé, vivre avec le diabète ne pose pas de contraintes majeures. Il lui faut revisiter son alimentation et pratiquer des exercices physiques adaptés. L’infirmière prodigue les conseils d’autogestion de la maladie pour permettre au diabétique de mieux se prendre en main. Quelques vérifications et contrôles quotidiens sont à effectuer : le taux de glycémie, la tension artérielle, l’hygiène en général et celle des pieds en particulier. Les pieds du diabétique doivent être propres et sains, sans blessures. La moindre infection peut s’avérer très dangereuse : le système immunitaire du diabétique n’est plus en mesure de cicatriser efficacement. Si une plaie se produit malgré les précautions, l’infirmière se charge des soins et du traitement.Quand l’administration d’insuline devient nécessaire, le médecin prescrit la posologie adaptée. Le malade peut apprendre à se l’administrer lui-même après le contrôle de la glycémie. Mais l’infirmière peut recevoir le patient diabétique en cabinet, ou se rendre à son domicile, selon les prescriptions du médecin.
Les autres soins curatifs et palliatifs
Les soins curatifs s’intègrent au traitement du patient, les soins palliatifs servent à atténuer ses douleurs et à lui apporter du confort.
La perfusion
La perfusion consiste à introduire, de façon lente et continue, une solution liquide par voie intraveineuse. Le dispositif comprend le cathéter, une seringue souple fixée sur un membre du patient (main, bras, pied), par lequel la solution est introduite. La perfusion permet d’apporter différents traitements médicamenteux, sérum physiologique, chimiothérapie à domicile… En général, le liquide provient d’une poche en plastique transparente posée en hauteur, et dont le débit est réglé par un compte-goutte. Il est également possible d’utiliser un appareil électrique qui règle le débit du liquide.
La sonde
La sonde est un fin tube en plastique souple pouvant être inséré dans le corps à des fins médicales. La sonde urinaire est utilisée pour drainer la vessie lorsque le patient ne peut la vider autrement. Un sac en plastique recueille l’urine à l’autre extrémité de la sonde. Ce type de sonde est administré au patient alité ou aux hommes incontinents le cas échéant. La sonde gastrique (ou naso-gastrique) est introduite par la bouche ou le nez afin d’atteindre l’estomac. Elle sert à nourrir le patient au moyen d’une seringue de gavage. Des mesures d’hygiène strictes s’appliquent lors de l’alimentation du patient dans ce cas. L’infirmière se charge de la pose et du retrait des sondes.
Les appareils respiratoires
Les patients sous soin respiratoire sont pris en charge pour pallier leur faiblesse respiratoire, généralement due à une maladie chronique : mucoviscidose, asthme, BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive)… Selon le cas, l’infirmière utilise un appareil respiratoire pour assister le patient. Un masque relié à l’appareil diffusant de l’oxygène couvre la bouche et le nez du patient. Un essoufflement brusque ou ponctuel, un essoufflement chronique ainsi qu’une faible saturation en oxygène justifient l’emploi des appareils respiratoires. Un équipement adapté permet au patient de disposer d’un soutien respiratoire efficace. Dans les cas moins graves, un simple aérosol (ou inhalateur), administrant les soins nécessaires (dilatation des bronches en général), permet au patient de récupérer son souffle.